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au commencement qu'il fut touché dans une grande mala- die. » — A ces témoignages s'oppose l'affirmation de Madame Perier, dans un passage de la Vie de Pascal, qu'elle écrivit sans doute peu de temps après la mort de son frère : « On ne peut mieux connoistre les dispositions particulières dans lesquelles il souffroit toutes ses nouvelles incommoditez des quatre der- nières années de sa vie, que par cette prière admirable que nous avons apprise de luy et qu'il fît en ce temps-là pour demander à Dieu le bon usage des maladies » (cf. supra T. I, p. 83). Nous avons cru devoir suivre cette indication à cause de son caractère formel ; nous faisons observer cependant que le passage ne se retrouve ni dans les autres copies, ni dans l'impression de i684. H semblerait au premier abord que l'on peut trouver quelque moyen de sortir d'embarras dans la prière elle-même qui est une sorte de confession ; mais sur ce point encore les opinions des critiques sont très partagées. On peut remarquer toutefois que Pascal, énumérant toutes ses fautes, ne dit rien de la chute qui avait suivi sa première « conversion ».

Nous donnons le texte de 1666, celui de 1670 semblant avoir été, comme les Pensées elles-mêmes, corrigé et altéré par les éditeurs. Les variantes tirées de cette édition sont reportées en note, et indiquées par la lettre A.

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