EXTRAIT D'UNE LETTRE DE BLAISE PASCAL A M. PERIER
De Paris, ce vendredy 6 juin i653.
^ Je viens de recepvoir vostre lettre où estoit celle de ma seur, que je n'ay pas eu loysir de lire, et de plus je croy que cela seroit inutile ^
Ma seur fit hier profession, jeudy 5 juin i653^ Il m'a esté impossible de retarder : MM de Port- Royal craignoient qu'un petit retardement en appor- tast un grand et vouloient la haster par cette raison qu'ils espèrent la mettre bientost dans les charges *;
��1. Ce premier paragraphe est conservé dans la minute autographe, et joint au manuscrit des Pensées (Bibliothèque Nationale, f . fr. 9 202
2. [estant]. — Vide infra, p. 8g.
3. Sur le verso du fragment autographe, au i° /igô, figure le dé- but du règlement de compte que Pascal envoyait à Florin et à GJl- berte Perier.
Ce n'est icy qu'un abbregé par tables pour vostre intelligence.
��Déclaration de l'estat de son bien au Si dé- cembre i65i.
��Il luy est deub par les créanciers
��Il luy est deub par moy, seavoir parce que je l'ay receu.
��Effets non liquides. 5 729. 3. 4 O. Car cela m'estoit...
4- Cette raison que Pascal accepte avec une certaine mauvaise hu- meur ne fut pourtant pas un prétexte. Voir les Vies intéressantes eU édifiantes des Religieuses de Port-Royal, 176 1, t. II, p. 356. Après avoir rappelé ';^e Jacqutî-ne Pascal eut, avant sa profession, à supporter une assez rude épreuve de la part de ses parents, on ajoute : « La
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