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RÉCIT DE LA GRANDE EXPÉRIENCE DES LIQUEURS

il estoit dans un employ qui lui ostoit la liberté de disposer de soy mesme ; de sorte que, quelque desir qu’il eust de faire promptement cette experience, il ne l’a pû[1] neantmoins plus tost qu’au mois de Septembre dernier.

Vous verrez les raisons de ce retardement, la relation de cette experience, et la precision qu’il y a apporté, par la lettre suivante qu’il me fit l’honneur de m’en escrire.


Copie de la Lettre de Monsieur Perier à Monsieur Pascal le Jeune, du 22. Septembre 1648.


Copie de la Relation de l’expérience faite par Monsieur Perier.


Cette Relation ayant esclaircy toutes mes difficultez, je ne dissimule pas que j’en receus beaucoup de satisfaction, et y ayant veu que la difference de vingt toises d’eslevation, faisoit une difference de deux lignes à la hauteur du vif argent[2], et que six à sept toises en faisoient environ demy ligne, ce qu’il m’es-

    Clermont, du 13 Novembre 1647 ; l’absence de Perier aux Conseils se prolonge jusqu’au 30 juillet 1648 (Réponse à une accusation de faux, p. 8–10).

  1. L’édition de 1663 porte le pust.
  2. En marge de la page 17 : Longueur du demy pied, sur lequel ont esté prises toutes les mesures des Experiences contenuës sur la Relation de Monsieur Perier. Voir ci-contre, le fac-simile de la page 17 dans l’édition originale.