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M. Arnauld[1]. Lorsqu’il eut achevé ses estudes, il revint à Clermont et acheta une charge d’eslu, et ensuite il fut president de la cour des aydes[2].

Il espousa, en 1618[3], Antoinette Begon[4].

Il en eut en 1619 un fils qui mourut aussitost apres son baptesme[5].

En 1620 il eut une fille nommée Gilberte Pascal, qui

  1. « Mon père, dit Arnauld d’Andilly au début de ses Mémoires, estoit originaire d’Auvergne par une branche de ceux de notre race dont l’origine estoit de Provence » (Cf. Collection Michaud et Poujoulat, t. IX, p. 405). ― En 1686 Arnauld rappelait « l’ancienne amitié » qui le liait avec Mme Perier, et qui remontait au « temps qu’elle demeuroit dans une petite ruë auprez de St-Merry avec son père » (Bibl. Nat. ms 12988 f. fr., p. 223). Cette petite rue est la rue Brisemiche (vide infra, p. 293). Mais ce ne fut pas le premier domicile d’Étienne Pascal à Paris. Un acte publié par M. Gonod, daté du 25 mai i633, montre qu’à ce moment les Pascal demeuraient rue de la Tixeranderie, paroisse de St-Jean-en-Grève.
  2. C’est entre 1623 et 1625 qu’Étienne Pascal, qui était « Conseiller eslu par le roy en l’election du Bas Auvergne à Clairmont » acheta la charge de second président à la cour des Aides de Montferrand. En 1630 la cour des aides fut transférée à Clermont. Voir les actes de naissances de Blaise et de Jacqueline, infra, p. 50 et p. 143.
  3. La date du mariage d’Étienne Pascal doit être rectifiée : M. Gonod a découvert l’acte de baptême d’Anthonia Pascal, daté du 24 décembre 1617 (Recherches sur la maison où Blaise Pascal est né et sur la fortune d’Étienne Pascal son père. Clermont, 1847, p. 28)
  4. Née le 9 avril 1596 ; son père Victor Begon, marchand, fut échevin de Clermont en l’année 1606. (Élie Jaloustre, Un neveu de Pascal, Louis Perier, Clermont, 1906, p. 64).
  5. L’acte de baptême de ce fils n’a pas été retrouvé dans les archives de la paroisse St-Pierre où est consigné le baptême des autres enfants. Peut-être Marguerite Perier, dont la chronologie est ici plus précise qu’exacte, se trompe-t-elle également dans ce passage, et cet enfant mort n’est-il autre que cette Anthonia dont M. Gonod a donné l’acte de baptême.