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périence de l’Équilibre des Liqueurs, vers la fin de 1648[1]. Après sa conversion définitive parurent, anonymes, la série des Lettres Provinciales, celle des Factums et mandements dont Pascal fut l’un des principaux rédacteurs, enfin sous le nom d’Amos Dettonville, les lettres et traités sur la Roulette et sur les problèmes connexes.

L’année qui suivit la mort de Pascal, Perier fit paraître les Traités de l’équilibre des liqueurs et de la pesanteur de la masse de l’air ; chez le même imprimeur Desprez fut mis en vente à l’insu de la famille, le Traité du triangle arithmétique avec quelques autres petits traitez sur la mesme matiere. En 1670 enfin les Pensées paraissent, avec quelques opuscules, tels que la Prière sur le bon usage des maladies (déjà publiée en 1666, à Cologne, en tête d’un petit ouvrage, intitulé Divers traitez de pieté[2]) et la Lettre sur la mort de M. Pascal le père. À cette date donc, et malgré les retouches de tout genre que l’on avait fait subir au texte original, l’essentiel de l’œuvre du savant et de l’écrivain était mis au jour.

Mais en dehors de cette œuvre se trouvaient dans différents recueils, en particulier dans ceux que l’abbé Jean Guerrier et le P. Guerrier avaient pieusement formés ou recopiés, un grand nombre de documents qui faisaient connaître plus directement la pensée et la vie de Pascal. De ces documents tous ceux qui présentaient par leur contenu un intérêt et une portée générale ont trouvé place dans l’édition des Œuvres de Pascal que l’abbé Bossut

  1. En outre trois écrits ont été imprimés, qui semblent ne pas avoir été mis en vente : l’Essay pour les Coniques (1640), la Dédicace de la Machine arithmétique avec l’Advis nécessaire (1645), la première lettre à M. de Ribeyre (1651).
  2. Gazier, Pensées de Pascal sur la Religion, 1907, p. 517.