Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 4, 1831.djvu/207

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je n’ai pas vu sa pareille
De Golconde à Portici ;
Célèbre, à ta fantaisie,
Dans ta folle poésie,
Toute l’Europe et l’Asie,
L’Univers… Mais reste ici.

Restons dans la cité que tant d’azur couronne,
Qu’éclaire un beau soleil, que la mer environne :
Le rivage natal est un si doux lien !
Pourquoi, si tout ici surpasse notre envie,
De relais en relais tourmenter une vie ?
            Pourquoi changer quand on est bien ?

Toute joie est ici ; bains tièdes sur nos plages,
Gais festins sur le roc, parfums de coquillages,
Promenades du soir dans le golfe riant ;