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Elle arrache violemment les fleurs.
Vont évoquer le roi sauveur.
De nouveau elle porte le cor à ses lèvres. Mais avant de sonner elle regarde encore le buisson.
[1] !
Il n’est plus tempsOriane et Silvère reparaissent au milieu des arbres.
- ↑ À la représentation, après ce vers venait le couplet suivant qui terminait la pièce :
Oriane.Je te préfère au roi des clairières magiques,
Je suis femme et fuyant les rêves nostalgiques,
J’oublierai dans tes bras par les joyeux chemins
L’ombre divine et les silences surhumains.
Lorsque le baiser joint les lèvres attendries,
L’amour terrestre est la plus douce des féeries.