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NOTES
SUR LES INVECTIVES


INVECTIVE CONTRE CICÉRON


(1) · · · · · · Une fille dont la condescendance pour toi n’est point celle qu’un père doit attendre de sa fille.

Cette calomnie, que l’abbé de Feller n’a pas craint de renouveler dans son Dictionnaire historique, article Cicéron, a été victorieusement réfutée par de nombreux critiques. (Voyez le Cicéroniana, Lyon, Ballanche, 1812, in-8o, p. 115.)


(2) · · · · · · Et ce qu’on ne peut honnêtement nommer, extrêmement malhonnête.

Je ne sais si on a remarqué que la même pensée se trouve dans la première lettre politique de Salluste à César… « Lingua vana, manus cruentæ, pedes fugaces ; quæ ; honeste nominari nequeant, inhonestissuma. » Faudrait-il en conclure que l’auteur des Invectives est aussi l’auteur des Lettres ?


(3) « Que les armes le cèdent à la toge, et les lauriers à l’éloquence. »

Ce vers a fourni à l’épigrammatiste Owen l’idée du distique suivan :

Cedant arma togæ, quid dicere profuit ? armis
Si cedat, Cicero, te pereunte, toga.