Simul et invisum et offensum sibi. Des éditions portent invitum au lieu Sinvisum ; mais ce mot fait pléonasme après cette circonstance notée par Salluste, fatigantem de profeclione, tandis que l’opposition est parfaitement juste entre invisum et offensum. — Le laisse enfin partir, .Plutarque rapporte que Metellus ne laissa partir Marins que douze jours avant les comices. En deux jours et une nuit celui-ci fit le long trajet qu’il y avait du camp jusqu’à Ùtique ; puis delà, après quatre jours de navigation, il arriva en Italie, et se bâta de se présenter devant l’assemblée du peuple pour solliciter le consulat.
Post multas lempestates. Quelques traducteurs ont rendu ces mots par ceux-ci : Après beaucoup de troubles ; contre-sens . On sait d’ailleurs que cette élection de Marius se fit sans aucune opposition. (PLUTARQUE, Vie de Marius.) Salluste emploie les mêmes expressions dans sa Catilinaire (ch. LIII) : multis tempestatibus.
Ici le mot infectum ne doit pas être pris dans le sens du participe passif ; mais, dans une acception plus générale, Térence a dit (Eun., acte III, sc. v, v. 20) :
Infectum est pris ici dans le même sens que chez notre auteur, c’est-à-dire dans la même acception qa’invietus (qui non vinci polesl), incorruptus (qui non corrumpi, etc.).
Les tours dont les assiégeants se servaient pour l’attaque d’une ville étaient d’énormes machines carrées, de dix à douze pieds de large sur chaque face, et proportionnées en élévation à la hauteur du mur de la place, qu’elles devaient toujours excéder. La charpente de chaque tour était garnie de cuir cru pour empêcher les assiégés d’y mettre le feu. On posait les tours sur des roues, et on les