Page:Œuvres complètes de Maximilien de Robespierre, tome 9.djvu/488

Cette page n’a pas encore été corrigée
486
Les discours de Robespiere


nera-t-éile aujourd’hui cet exemple ? Ne sait-on pas que d’insolêns aristocrates déguisés sous le masque du modérantisme, n’a-t-on pas vU c&s hordes de praticiens, de financiers, de valets d’aristocrates, d’hortimes attachés aux vices de l’ancien régime, commettre des attentats contre la liberté. (Une voix : C’est faux.) Oui, dans les placés publiques ils ont crié : Vive le roi, à bas la République ! (Des rnèmbfès : C’est faux, c’est faux ; tttmulle.) Est-il quelqu’un qlii ignore que ces lâches esclaves portoient quelques-uns des cocardes blanches, et crioiênt, à bas la montagne, à bas les Jacobins : la municipalité, dans Ces Womens de crise, a agi avec courage ; et c’est aux mOtnens où leurs Complices viennent dans cette enceinte, où l’on devroit les incarcérer ôussi, pour les empêcher de faire Couler le sang dés patriotes, et c’est dans ce moment qu’ils trouvent ici des défenseurs ; on a déjà surpris la religion de la majorité en lui arrachant url décret poUr mander lé maire à la barre comme un homme suspect ; eh ! né Savez-VoUs pas VOUS tous que les conspirateurs se sont toujours armés de là constitution et des droits de l’homme ; ainsi, l’aristocratie n’eSt réclamée aujourd’hui ni par les prêtres ni lés ci-déVànt hobleà, mais pat la classe des marchands, et l’on a réclamé pour êUk le§ formalités de la loi pour emprisonner un citoyen ; admirable maxime : en sorte qu’il fâudroit suivre la loi pouf Ceujt qui n’en fécorinoisséttt âUeutiê ; citezmoi une occasion où des patriotes ârdens aient trouvé iei urté proteetioh aussi déclarée que ces contre-révolutionnaires : Thommë poUt leqilél on vient réclamer si ardemment est un clerc d’huissier ; sortt-iU donc si intéressans ces clercs d’huissiers ? Nous ne voulons pas qUé les loiîc soient des liens pour entraver les botis citoyens : vous dites que vOUs voulez marcher contre les fébelles de là Vendée, et vous protégez leurs complices ; Vous dites qUe vOUs aime ?, la liberté et VoUâ né faites rien pour le peuple, et voUS protégez les hommes SuSpeCts : des mesures actives ont été prises, la municipalité a bie’i fait, et si vous soutenez ces praticiens révoltés, ces négociais anti-populaires, fce] sont les mêmes qui protègent les rebelles de la Vendée ^ oui pf^fègént Cobnurg. {Apùîmsdissemens Jes tfihunes et bravo.) Je coilëlus à l’Ordfè du jOUf, sur la pétition que là Convention ûè doit p⧠encêildrë aUJoUtd’hl :! !. )> Méntioii dans- Scrtitùteur universel, 9 mai, p. 3 ; Coi}frier universel, 10 mai, p 4 ; Thermomètre dt jdift, 7 mal, p. 312 ; Jourrrûl universel, XXVI, p 4691 ; Journal de France, III, n’ 230, p. 2 ; Jûvrnal du soir (Feuillant), n"^ 230, p. 2 : Ax-dHevr national n" 231, p. 1 ; Journal de Perlei, IV, n" 230, d. 309 ; Point du j<ny, III, n° 39, p. 159 ; Annales patriot. et litt., n" 130, p. 598 : Chrùn’qt-e de Paris, n" 130, p. 1 : Patriote francaii, n" 1363, p. 319 ; Cômier dé VEgàlité, IV, r 265, p. 313 ; Quotidienne, 9 mai, p. 510^ Courf/ér des Jépartémem, Vlll, n** lO, p. 157.