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cher frère, tu scelleras de ton sang la cause du peuple, peut-être même que ce peuple sera assez malheureux pour te frapper, mais je jure de venger ta mort et de la mériter comme toi. »

De l’armée d’Italie, où il se fait apprécier de tous, particulièrement de Bonaparte qui respectera toujours sa mémoire, il écrit au Comité de Salut public des lettres pleines d’énergie et de bon sens, attirant sans cesse l’attention sur les points faibles de l’organisation.

Partout où il passa il ne laissa que des regrets.

Il ne rentrera guère à la Convention que pour demander à mourir avec son frère.

Georges Michon.