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correspondance de robespierre

pierre, en qualité de membre du Comité de Salut public, ou par son frère, en qualité de représentant en mission, nous n’avons reproduit in extenso que celles réellement de leur main, en mentionnant à leur date celles qu’ils n’ont fait que contresigner avec leurs collègues. Nous avons résumé certaines lettres de Robespierre qui ont été imprimées (à Beaumetz, 1790) ou publiées par lui dans le Défenseur de la Constitution et dans ses Lettres à ses commettants, et qui rentrent plutôt dans des articles de journaux que dans une correspondance.

Quant à la correspondance passive, dont la reproduction intégrale nous eût entraîné trop loin, nous l’avons analysée sommairement en citant les extraits les plus intéressants. Nous avons pensé qu’il était indispensable d’en donner un résumé car, en raison de la rareté des lettres de Maximilien en 1793-1794, les lettres qu’il recevait à cette époque constituent la seule trace indirecte que nous puissions avoir de ses pensées. La correspondance passive éclaire ainsi la correspondance active. Elle donne en outre d’intéressantes indications sur les rapports de Robespierre tant avec les fonctionnaires, les militaires, les principaux démocrates, qu’avec certains de ses collègues comme Petion, Collot d’Herbois, Tallien, Fréron, André Dumont, Joseph Lebon[1].

Nos principales sources ont été les suivantes :

1° Les Archives nationales, particulièrement les séries A F-H (Comité de Salut public), F-7 (Police générale), cartons 4435-4436 où nous n’avons pu retrouver la totalité des originaux cités par Courtois en appendice de son Rapport fait au nom de la commission chargée de l’examen des papiers trouvés chez Robespierre et ses complices, le 16 nivôse an III (entre autres les lettres de Jullien à Robespierre), ni de ceux reproduits dans les Papiers inédits trouvés chez Robespierre (B. N. Lb 41/38. 3 vol. 1828[2].

2° La Bibliothèque municipale de Nantes, à laquelle a été léguée la collection Dugast-Matifeux qui renferme (no 44) la copie de nombreuses lettres des frères Robespierre

  1. Afin d’éviter des erreurs, lorsqu’il s’agira de Maximilien, nous dirons Robespierre.
  2. La copie des pièces citées par Courtois, y compris les lettres de Jullien, se trouvait jusqu’ici dans F-18/411, elles sont actuellement versées dans la série F-7.