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IV
M. Martini avait fini de parler. Mme Parisse revenait, sa promenade terminée. Elle passa gravement près de moi, les yeux sur les Alpes dont les sommets à présent étaient roses sous les derniers rayons du soleil.
J’avais envie de la saluer, la triste et pauvre femme qui devait penser toujours à cette nuit d’amour déjà si lointaine, et à l’homme hardi qui avait osé, pour un baiser d’elle, mettre une ville en état de siège et compromettre tout son avenir.
Aujourd’hui, il l’avait oubliée sans doute, à moins qu’il ne racontât, après boire, cette farce audacieuse, comique et tendre.
L’avait-elle revu ? L’aimait-elle encore ? Et je songeais : « Voici bien un trait de l’amour moderne, grotesque et pourtant héroïque.