Page:Œuvres complètes de Guy de Maupassant, XVI.djvu/168

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

puis recommençait, et son souffle rauque, rapide, faisait un bruit de pompe, un bruit affreux que j’entends encore.

J’aurais pu prendre une bêche et couper le collet, j’aurais pu aller chercher le domestique ou prévenir mon père. — Non, je ne bougeai pas, et, le cœur battant, je le regardai mourir avec une joie frémissante et cruelle ; c’était un chat ! C’eût été un chien, j’aurais plutôt coupé le fil de cuivre avec mes dents que de le laisser souffrir une seconde de plus.

Et quand il fut mort, bien mort, encore chaud, j’allai le tâter et lui tirer la queue.