Le prêtre s’écria :
— C’est jurer, cela !
Et gravement :
— Ne le faites plus. Je continue.
En servant Dieu dévotement.
— Que faites-vous le dimanche ?
Cette fois, Sabot se grattait l’oreille :
— Mais, je sers l’bon Dieu de mon mieux, m’sieu le curé. Je l’sers… chez moi. Je travaille le dimanche…
Le curé, magnanime, l’interrompit :
— Je sais, vous serez plus convenable à l’avenir. Je passe les trois commandements suivants, sûr que vous n’avez point failli contre les deux premiers. Nous verrons le sixième avec le neuvième. Je reprends :
Ni retiendras à ton escient.
— Avez-vous détourné, par quelque moyen, le bien d’autrui ?
Mais Théodule Sabot s’indigna :
— Ah ! mais non. Ah ! mais non. Je sieus un honnête homme, m’sieu le curé. Ça, je le jure, pour sûr. Dire que j’ai point, quéquefois, compté quéque heure de plus de travail aux