Mais l’abbé était devenu majestueux :
— On ne peut approcher qu’à genoux du tribunal de la pénitence.
Et Sabot s’agenouilla.
Le prêtre dit :
— Récitez le Confiteor.
Sabot demanda :
— Quoi ça ?
— Le Confiteor. Si vous ne le savez plus, répétez une à une les paroles que je vais prononcer.
Et le curé articula la prière sacrée, d’une voix lente, en scandant les mots que le menuisier répétait ; puis il dit :
— Maintenant confessez-vous.
Mais Sabot ne disait plus rien, ne sachant par où commencer.
Alors l’abbé Maritime vint à son aide.
— Mon enfant, je vais vous interroger puisque vous paraissez peu au courant. Nous allons prendre, un à un, les commandements de Dieu. Écoutez-moi et ne vous troublez pas. Parlez bien franchement et ne craignez jamais d’en dire trop.
Et aimeras parfaitement.
— Avez-vous aimé quelqu’un ou quelque chose autant que Dieu ? L’avez-vous aimé de