ce titre à cause de son élasticité. Je ne suis pas convaincu que ces pièces soient de notre poëte ; mais je n’ai pas voulu, en les donnant comme émanant de ses disciples, lui faire tort de celles qui peuvent lui appartenir.
P. 133-143. Dix-sept pièces choisies parmi celles que M. Campeaux a tirées du Jardin de plaisance. On ne peut lire son travail sans être tenté d’admettre que plusieurs de ces pièces sont réellement de Villon.
P. 144-146. Les ballades XVIII, XIX et XX ont été réunies pour la première fois aux œuvres de Villon dans l’édition de 1723. Je ne crois pas qu’elles soient de lui.
P. 147. Ballade joyeuse des taverniers. Cette pièce se trouve dans toutes les éditions de la Chasse et le Départ d’Amours, d’Octavien de Saint-Gelais, dont la première est de 1509. Je dois cette indication à mon ami M. Louis Moland.
P. 150. Monologue du franc archier de Baignollet. Réuni pour la première fois aux œuvres de Villon en 1532, dans une édition de Galiot du Pré. Il existe de ce monologue une édition gothique, format d’agenda, qui a été reproduite dans l’Ancien théâtre françois, t. II, p. 326. J’en ai tiré quelques variantes.
P. 164. Dialogue de messieurs de Mallepaye et de Baillevent. De même que le Monologue du franc archer, cette pièce fut réunie pour la première fois aux œuvres de Villon dans l’édition de Galiot du Pré, 1532. Elle est écrite, comme l’a remarqué le premier M. A. de Montaiglon, « en strophes de six vers sur deux rimes, qui s’enchaînent de telle façon que la rime placée dans une strophe au troisième et au sixième vers se répète, dans la strophe suivante, aux quatre autres vers, c’est-à-dire au premier, au second, au quatrième et au cinquième. » Je l’ai divisée selon ces