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NOTES.

aussi que le premier huitain de la Ballade de Villon à s’amye, p. 57, donne en acrostiche le nom de Françoys. Le second huitain donne Martheos, sans doute par l’effet du hasard.

P. 90. Lays. Publié pour la première fois par Prompsault. En manuscrit dans La Monnoye. Il en est de même du huitain CLIII, p. 91.

P. 99. « Et je croy bien que pas n’en ment. » Le huitain qui commence par ce vers et le reste de la ballade ont été publiés pour la première fois par Prompsault. Ils existent en manuscrit dans La Monnoye.

P. 101. Poésies diverses. Le titre de plusieurs éditions annonce un Codicille, ce qui a préoccupé quelques éditeurs plus que de raison. L’édition de Pierre Levet, l489, et une autre édition du XVe siècle (la troisième décrite par M. Brunet), disent ce qu’il faut entendre par là. Dans celle de Pierre Levet on lit : Cy commence le grant Codicille et Testament de maistre François Villon, et dans l’autre : S’ensuit le grant Testament et Codicille de maistre François Villon. Le Codicille n’est donc autre chose que le Grand Testament, postérieur de cinq ans au Petit Testament.

Les poésies diverses ont été classées de différentes façons, selon le gré des éditeurs. J’ai cherché à les ranger chronologiquement. Le quatrain et l’épitaphe (p. 101), la Requeste au Parlement (p. 103), la Ballade de l’appel (p. 104), le Dit de la naissance Marie (p. 105) et la Double ballade (p. 107) se rapportent au procès de 1457. Je parlerai des autres pièces plus tard.

P. 105. Le Dit de la naissance Marie. Cette pièce et les deux suivantes se trouvent dans un très-beau manuscrit des Poésies de Charles d’Orléans, conservé à la Bibliothèque impériale. Elles ont été publiées pour la première fois par M. Prompsault.

P. 107. Double ballade. Cette pièce, adressée