Ilz n’attendoyent aultre succession,
Que les repeues les viendront secourir.
Prince, pour ce que ne me puis tenir
Que de telz faitz ne face mention,
Puisque à mon temps les ay veu avenir,
J’en vueil faire quelque narration,
Et escripre, soubz la correction
Des escoutans, affin d’en souvenir,
La présente nouvelle invention,
Que les repeues les viendront secourir.
Qui en a est le bien venu ;
Qui n’en a point, l’en n’en tient compte,
Cil qui en a est bien congneu,
Cil qui n’en a point vit à honte.
Qui paye l’on exauce et monte
Jusque au tiers ciel, pour en prester :
Son honneur tout aultre surmonte,
Par force de bien acquester.
Quand entendismes les estatz
De telz dissimulations,
Congnoissant les hauts et les bas,
Par toutes abreviations,
Nous mismes, sans sommations,
Aux champs, par bois et par taillis,