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POÉSIES ATTRIBUÉES A VILLON.

M. Si esbaudiz. B. Si mal pansez,
De donner pour Dieu dispensez,
Car nous jeusnons assez souvent.

M. Hée, monsieur de Baillevent,
Qui peult trouver, soubz quelque amant,
Deux ou troys mille escus, quel proye !
B. Nous ferions bruyt. M. Toutallement.
B. Le quartier en vault l’arpent,
Pardieu ! Monsieur de Mallepaye !

M. J’escripz contre ces murs. B. Je raye,
Puis de charbon et puis de craye.
M. Je raille. B. Je fays chère à tous.
M. Nous avons beau coucher en raye,
L’oreille au vent, la gueulle baye,
On ne faict point prochas de nous.

B. Helas ! serons-nous jamais soulx ?
M. Il ne fault que deux ou trois coups
Pour nous remonter. B. Doux. M. Droictz.
B. Druz.
M. Pour fringuer. B. Pour porter le houx.
M. Gens… B. A dire : D’ond venez-vous ?
M. Francs. B. Fins. M. Froidz. B. Forts.
M. Grans. B. Gros. M. Escreuz.

B. De serjens sommes tous recreux,
Et si n’avons nulz bien acreuz.
M. Nous debvons. B. On nous doibt.
M. Fourraige.
B. Entretenus. M. Comme poux creux.
B. Jurons sang bieu, nous serons creuz :
Arrière, piettons de village !