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de ses collègues précités un service à thé, en argent, du poids de 240 onces.

Un autre témoignage de gratitude suivit de près la clôture des opérations de la Ligue. Par un mouvement spontané, les libres-échangistes anglais se réunirent pour faire présent à leur chef reconnu, M. Cobden, d’une somme de 75.000 livres, et à son ami, son digne auxiliaire, M. Bright, d’une magnifique bibliothèque. Mais pour de tels hommes la plus précieuse des récompenses est la conviction d’avoir servi la cause de l’humanité.

Quand on connaît le but des ligueurs elles moyens employés pour l’atteindre, on ne saurait hésitera voir, dans l’œuvre qu’ils ont accomplie, une des plus belles manifestations du progrès social dont puisse s’honorer notre siècle. Puisse cette œuvre, appréciée à sa juste valeur, leur assurer la reconnaissance de toutes les nations et particulièrement celle de la France, où leur exemple a suscité Bastiat !

(Note de l’éditeur.)