CULTURES. | POPULATION | Augmentation, | ||||||||
Labourables | Pins | 1804 | 1841 | |||||||
Saint-Pardon | 659 | 906 | 596 | 788 | ||||||
Saint-Martin | 591 | 985 | 578 | 699 | ||||||
Geloux | 578 | 1 321 | 600 | 815 | ||||||
Campagne | 744 | 743 | 881 | 1 052 | ||||||
Saint-Avit | 418 | 787 | 435 | 501 | ||||||
Saint-Pierre | 903 | 1 037 | 746 | 1 344 | ||||||
Totaux…… | 3 893 | 5 779 | 3 896 | 5 199 | 33 p. 100. |
D’où il résulte clairement que, dans le canton de Mont-de-Marsan, la culture du pin a eu les mêmes conséquences que dans le reste du département. Ce qui a réduit l’augmentation de la population de ce canton à 19 p. 100, c’est l’influence de la ville de Mont-de-Marsan qui n’a pas plus d’habitants en 1841 qu’en 1804. Si l’on faisait abstraction de la ville, le canton figurerait le dixième au tableau page 302, entre Arjuzanx et Saint-Vincent. Mais quelles sont les causes de l’état stationnaire de notre chef-lieu ? Il n’entre pas dans mon sujet de les rechercher. Peut-être la diminution du commerce des eaux-de-vie n’y est-elle pas étrangère ; peut-être aussi nous dissimule-t-il une partie de sa population. Il nous reste à étudier le canton de Montfort. Ce canton présente, dans son ensemble, une augmentation de population de 11 p. 100. C’est bien peu relativement à la région des pins ; mais c’est encore plus qu’on ne devait attendre d’un canton vinicole, d’après ce qui se passe à Villeneuve, Gabarret, Saint-Sever et Mugron. Mais si le canton de Montfort renferme quelques communes vinicoles, il en contient aussi beaucoup d’agricoles.