supposer, dans les circonstances ordinaires, puisque c’est précisément le déficit dans la récolte qui occasionne l’élévation du prix.
Pour obtenir des moyennes qui représentent la réalité des faits, et dont on puisse induire le revenu, il faut donc combiner les prix obtenus avec les quantités produites, et c’est ce qu’on a négligé de faire. — Si, dans la nouvelle répartition dont on s’occupe, on prenait pour base les prix moyens des vins des trois dernières années, voyez à quels résultats différents mèneraient le procédé administratif et celui que j’indique.
L’administration raisonnerait ainsi :
1840 | — | 10 | b/ques | à | 25 | fr. donnant un revenu de | 250 | fr. |
1841 | — | 10 | — | 25 | 250 | |||
1843 | — | 10 | — (Supposition gratuite). | 50 | 500 | |||
30 | b/ques, prix moyen | 33 | fr. 33 c. 1/3 revenu | 1 000 | fr. |
Tandis qu’elle devrait dire :
1840 | — | 10 | b/ques | à | 25 | fr. | 250 | fr. |
1841 | — | 10 | — | 25 | 250 | |||
1843 | — | 5 | — (réalité). | 50 | 250 | |||
25 | b/ques, prix moyen | 30 | 750 | fr. |
C’est ainsi qu’on arrive à un revenu imaginaire, sur lequel néanmoins on ne laisse pas de prélever l’impôt.
On dira, sans doute, que la répartition est une opération déjà assez difficile sans la compliquer par des considérations aussi subtiles. On ajoutera que les mêmes procédés étant employés pour tous les produits, les erreurs se compensent et se neutralisent, puisque tous sont soumis aux mêmes lois économiques.
Mais c’est là ce dont je ne conviens pas ; et je maintiens que notre département se trouve dans des conditions telles, qu’il faut de toute nécessité tenir compte des causes d’erreur que je viens de signaler, si l’on aspire au moins à