ACTE CINQUIÈME.
Scène I.
C’est un éloge !… Enfin nous l’avons emporté !
Un éloge pompeux. Vive la Vérité !
Mon bon maître ! pour lui la surprise est charmante !
Depuis bientôt deux ans, deux ans qu’on le tourmente,
C’est la première fois qu’on dit du bien de lui !
Allons, je suis content, et du moins aujourd’hui
Je ne l’entendrai pas me gronder et se plaindre !
Ah ! nous sommes sauvés s’il recommence à peindre.
Préparons l’atelier, et faisons un bon feu.
Il manque deux couleurs, de l’ocre et puis du bleu.
Pour un portrait de femme il faut un fond très-sombre ;
Ce jour est éclatant, faisons ici de l’ombre.
Morin est vêtu d’une longue robe de chambre en velours noir.}
Scène II.
Mon pauvre compagnon… sa gaieté me fait mal !
(À André.)
Tiens… porte cette lettre à monsieur de Norval ;
Tu la lui remettras toi-même.
Mais quand il aura lu…
Scène III
Eh bien, l’artiste meurt quand son art est perdu !