Ah ! le maudit journal !
Je le vois, les journaux nuisent à tout le monde :
À celui qui les lit !
À celui qui les fonde !
À celui qui les signe !
L’homme le plus adroit se brûle avec le feu.
Mais il est tard : venez, monsieur Guilbert, de grâce,
J’ai hâte de savoir au moins ce qui se passe.
Partons vite.
Mais, ma mère, pourquoi cacher vos beaux cheveux ?
Pourquoi mettre aujourd’hui cette lourde coiffure ?
Enfant, il s’agit bien vraiment de ma parure,
Quand ta position est près de s’écrouler !
Mais toi, fais-toi très-belle.
Oui, pour dissimuler.
(À Edgar.)
Vous m’avez annoncé pour ce soir la visite
D’un de vos vieux amis, homme d’un grand mérite.
Le célèbre Morin.
Mais Valentine est libre et va le recevoir.
Quelle charmante mère et quelle aimable fille !
Il me tarde déjà d’être de la famille.
Qu’une telle union doit avoir de douceur !