contemple un instant, éperdue de joie ; puis elle prend la tête de son fils dans ses mains et elle l’embrasse avec passion.) C’est toi ! c’est toi !… (Tombant à genou.) Oh ! laissez-le-moi, mon Dieu ! laissez-le-moi !
Maman !
Les voilà encore deux !… Je les tiens encore tous les deux !… (On la relève. Elle tend la main à Mathilde.) Ma fille !
Mon ami ! mon frère !
Quelle joie ! Et moi qui avais peur de n’être pas heureux !
Mathilde ! Octave !… Quelle bonne vie nous allons mener à nous cinq !… (Regardant Noël.) À nous six, mon vieux Noël !
Merci, mon enfant ! Vous n’avez pas besoin de me faire ma part dans votre bonheur, je sais bien la prendre… Mais cette joie est trop forte…
Moi, je la supporte.
Grâce à nous !… Mais moi, à force de préparer les autres, je me suis épuisé… Ah !…
Ah ! mon Dieu, il se trouve mal !
Non… non…
Rassurez-vous… vous le voyez bien, mes enfants, on ne meurt pas de joie !