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Cornélie.

Il me faut un manchon.

Martel s’impatientant.

Il me faut un manchon.Alors, cherchez le vôtre.

Cornélie.

Je l’ai perdu, vous dis-je, et j’en désire un autre.

Martel.

Je ne suis pas en fonds… Mais chut ! voici quelqu’un.

Cornélie à part.

C’est bon, j’y reviendrai.

Martel.

C’est bon, j’y reviendrai.Encore un importun.


Scène III.

Les Mêmes, BAPTISTE.
Baptiste.

Monsieur, c’est ce monsieur…

Martel.

Monsieur, c’est ce monsieur…Je n’y suis pour personne ;
Tu ne comprends donc pas les ordres que je donne ?

Baptiste.

Mais c’est monsieur Guilbert.

Martel à Cornélie.

Mais c’est monsieur Guilbert.Va vite, et laisse-nous.
C’est notre homme d’argent !
C’est notre homme d’argent ! (Allant au-devant de Guilbert.)
C’est notre homme d’argent ! Pardon, je suis à vous.

(Baptiste sort. Cornélie se retire lentement. Guilbert la regarde s’éloigner.)

Scène IV.

MARTEL, GUILBERT, et par moments CORNÉLIE.
Martel.

Pardon, monsieur Guilbert, on vous fait bien attendre.

Guilbert à part.

J’interromps, je le vois, un entretien très-tendre ;
Mais je suis sans pitié. Perdre cent mille écus
Par ce maudit journal ! Assez, je n’en suis plus.
(Haut.)
C’est madame Martel ? Monsieur, je vous dérange.