Pourquoi donc rougis-tu ?
Je ne rougis pas
Tu as rougi… Octave est amoureux de toi !
Non… Viens.
Ne la taquinez pas, je vous ferai ses confidences.
Ah !… J’arrive à temps pour les bénir.
Dépêche-toi, maman va rentrer !
Non, personne encore dans l’avenue…
Ah ! ma chambre d’écolier !… Quelle symétrie ! mes livres, mes cartes, mes herbiers, chaque chose est à sa place !… Je ne m’y reconnais plus… Voyez-vous, ce vieux grondeur, comme il a bien vite profité de ma mort pour mettre en ordre mes affaires ! Mais sois tranquille, demain tu t’apercevras que je suis revenu. Et mes études, on les a fait encadrer… quel honneur !
C’est ça… admire—les.
Comment ! tu m’enfermes ?
Sois sage… Songe qu’il y va de la vie de maman ! Dans sa chambre… en voilà de la joie !
Scène XI.
Quelle aventure ! Quand je disais qu’il n’était pas mort… je le connaissais bien !
Va vite lui chercher à déjeuner.