Ah ! c’est mal ! nous rions… et maman qui pleure encore !
Ne pensons qu’à elle… Je vous conterai mes aventures quand elle sera là.
Il faut absolument le cacher. Il ne peut pas rester dans ce salon.
C’est le tien… On y était mieux pour penser à toi.
Il nous faudrait la clef de cette chambre.
Maman l’a chez elle.
Diable !
Non… non, je me rappelle, hier elle l’a mise là dedans. (Elle va à la table à gauche et cherche dans un pupitre.) La voilà ! nous sommes sauvés ! (Elle ouvre la porte de la chambre. — À Adrien.) Vite, en prison, et ne bougez pas, monsieur… Vous resterez là jusqu’à ce soir, sans boire ni manger !… (Venant à Adrien.) Ah ! je parie que tu as faim ?
Non, je suis trop ému.
Tu vas déjeuner, cela t’occupera.
Dans une maison où il n’y a que des femmes, il n’y a jamais rien à manger.
Mais nous ne sommes pas seules.
Comment ?
Nous avons ici un ami.
Octave !… Il est avec vous ?
Il ne nous quitte pas.