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Adrien.
Elle me soignait à sa façon : pour tout traitement, des paroles magiques… Ç’a été long !
Blanche.
Et ton uniforme qu’on nous a renvoyé ?
Adrien.
On l’a retrouvé sur mon voleur, qui, dans une mêlée où nous avons perdu plusieurs des nôtres, a été tué.
Noël.
C’est bien fait !
Blanche.
On l’a pris pour toi ?…
Noël.
Il était méconnaissable ?…
Adrien.
Il était mort depuis quinze jours ! Et comme il avait mon uniforme…
Noël.
Comme on a trouvé sur lui votre passe-port…
Blanche.
Les lettres de ma mère…
Noël à Adrien.
La montre à votre chiffre…
Adrien.
On a cru que c’était moi.
Noël.
C’est ça ! Permettez donc… je découvre une chose !
(Il passe entre eux.)
Blanche.
Quoi donc ?
Noël.
C’est que, depuis trois mois, c’est son voleur que nous pleurons !… Nous pleurons son voleur !
Blanche riant.
Son voleur !
Adrien.
C’est vrai… c’est nouveau !
Noël.
C’est drôle… je trouve cela drôle.
(Ils rient aux éclats.)