Oui, mad… ame, à présent elles battent toujours.
Mes socques, prenez-les… les monstres, qu’ils sont lourds !
J’ai les pieds tout enflés… la maudite chaussure !
Pour de certains états il faut une voiture.
Je ne dis pas cela pour me faire valoir,
Mais trotter le matin quand on danse le soir,
C’est très-pénible…
Ne nous démontons pas, et montrons du courage.
Me maltraiter ainsi, c’est une indignité !
Parler ainsi de moi dans votre Vérité !
C’est affreux, voyez donc : « L’antique Cornélie
» A beau faire semblant d’avoir été jolie,
» Et raconter toujours ses succès d’autrefois,
» On ne l’applaudit point ; cette nymphe aux abois
» Dont l’âge prohibé joue au trente et quarante… »
Quel mauvais calembour !
Vous paraissez souffrante.
Oui, plaisantez, monsieur, prenez-le sur ce ton.
Vous n’avez donc pas lu ce mauvais feuilleton ?
L’article de Griffaut ? si fait, ma bonne amie ;
Mais je l’ai lu très-tard, et ma vue endormie…
Fort bien ; vos rédacteurs m’attaquent à loisir ;
C’est sans doute, monsieur, pour vous faire plaisir,
Que dans votre journal on m’insulte, on m’outrage ?
Ah !… je n’avais pas lu cet insolent passage ;
C’est un tour de Pluchard ; mais il me le paîra !