une femme orgueilleuse et triomphante, je ne peux pas leur livrer une femme humiliée et mourante de douleur… Mais partez donc !… vos ennemis sont là.
Mes ennemis… qu’ils viennent !… Je ne me défendrai pas… tu me hais !
Je crois à vos remords et j’ai pitié de vous.
Ah ! merci !…
Partez vite !…
C’est lui qui me sauve !
Hâtez-vous… ils peuvent venir.
Hector, je ne vous reverrai jamais.
Vous sortirez sans danger… Non, par cette porte… venez.
Scène VI.
Vous ne sortirez pas !….
Madame de Clairmont !
Hector, vous nous trahissez ! (À madame de Blossac.) On peut tromper par des larmes menteuses un jeune homme crédule, mais on ne trompe pas une mère !… Le signal de la perdre, oh ! je me doutais bien qu’il ne le donnerait pas. Vous ne sortirez d’ici, mademoiselle, que quand ma fille sera justifiée aux yeux de tous ! (Elle va ouvrir la porte du fond.) Venez donc, monsieur le maréchal, et soyez touché d’un empressement si aimable…