Son voyage à Blois peut nous valoir des renseignements importants.
Votre père ?
Il est inflexible. — Et le maréchal ?
Il a refusé de me voir.
Son mariage est décidé ; il épouse mademoiselle de Blossac.
Il me l’a dit… il nous chasse de sa maison. — Quelle femme !…
Patience ! — Et Jeanne ?
Elle ne sait rien.
Rien… je vous en réponds. C’est un ange ; je subirais pour elle le jugement du feu.
Voici ce que vous me demandez.
Merci, madame. L’heure me presse ; le convoi ne m’attendra pas. Adieu, monsieur de Renneville ! Vous n’aurez pas à vous repentir de votre confiance. Quant à vous, madame, puisque vous avez deviné que j’avais de l’esprit, je ne suis pas inquiet, vous devinerez bien aussi que j’ai du cœur. (À Hector.) À demain.
Scène VI.
J’ai vu mademoiselle de Blossac.
Eh bien ! sur quoi fonde-t-elle cette calomnie ?
Elle m’a promis des renseignements. Elle mentira, mais