C’est bien ; j’accepte pour elle. Vous irez à sa pension chercher ce qui lui appartient ; nous l’emmènerons à la campagne ; il y passera les vacances avec nous.
Ah ! les personnes qui étaient chez M. le maréchal montent en voiture ; M. le maréchal est libre.
Je descends chez lui. (Appelant.) Jeanne !
Scène II.
Maman ?…
J’attends M. des Tourbières ; reste là. Il m’écrit qu’avant de partir il veut absolument me parler. Où va-t-il ? Fais-moi prévenir dès qu’il arrivera.
Oui, maman.
Scène III.
M. des Tourbières !… Ah ! je ne l’aime pas ; il me fait toujours des sermons… et puis, il a toujours l’air de se moquer de moi. C’est lui.
Je vais prévenir madame la comtesse.
Bien !… Il n’y a pas de temps à perdre. (À part.) Libre ! je suis libre ! Elle a ses vingt mille francs ! Ma délicatesse me permet de la haïr. — Mademoiselle de Clairmont seule ! Quelle heureuse chance ! Une fille qui donne des rendez-vous la nuit et une fille parfaitement innocente peuvent bien