ACTE QUATRIÈME.
Scène I.
Voilà quelqu’un !… (Elle se lève, essuie ses yeux et s’assied près de sa table à ouvrage. — Au domestique qui entre tenant des livres et des couronnes.) Léonard est-il arrivè ?
Pas encore, madame ; il ne pourra être ici avant quatre heures.
Quelle attente !… Le maréchal est-il seul ?
Non, madame.
Il faut absolument que je le voie.
L’enfant du maçon qui s’est tué, il y a deux ans, en tombant du toit, et que madame la comtesse a mis chez les Frères, est ici ; il demande si madame veut bien le voir un moment.
Demain ; dites-lui qu’il revienne demain.
Il apporté les trois prix qu’il vient d’obtenir ; il espère que madame la comtesse lui fera l’honneur de les accepter.
Pauvre enfant ! avec plaisir. Mettez-les là… et dites-lui qu’il vienne demain me raconter ses succès.
Ceci est un prix de bonne conduite ; il demande à madame la faveur de l’offrir à mademoiselle Jeanne…