Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/311

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le Maréchal.

Mademoiselle connaît si bien les usages ! Va le chercher et mets-le ce soir… quoique ce ne soit pas l’usage.

Jeanne.

Si maman le permet ?

La Comtesse.

Va, ma fille.

(Jeanne sort.)

Scène XI.

DES TOURBIÈRES, HECTOR, LA COMTESSE, LE MARÉCHAL, MADAME DE BLOSSAC ; puis UN DOMESTIQUE.
Des Tourbières.

Voilà une fille bien élevée, qui fera une femme bien soumise.

Madame de Blossac à part.

C’est leur idole ! Mais le marquis de Renneville… Qui vient là ?

Un Domestique entrant et remettant une lettre au maréchal.

De la part de M. le marquis de Renneville.

Hector.

De mon père ?

Madame de Blossac à part.

Enfin !

Le Maréchal.

Une lettre… il ne vient pas ?

La Comtesse.

Est-il malade ?

Le Maréchal.

Vous permettez ?

Hector à la comtesse.

Rassurez-vous, je le quitte à l’instant.

Le Maréchal.

Oui, c’est lui qui m’écrit. (Lisant.) « Mon cher maréchal, ne m’attendez pas ce soir… C’est avec le plus vif regret… » Ma nièce !

La Comtesse.

Qu’y a-t-il donc ?

Le Maréchal troublé.

M. de Renneville ne peut venir.