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Scène X.
JEANNE, HECTOR, DES TOURBIÈRES, LA COMTESSE, LE MARÉCHAL, MADAME DE BLOSSAC.
Madame de Blossac descend en scène et aperçoit Hector.
Hector !
Le Maréchal qui s’aperçoit de l’altération des traits de madame de Blossac.
Mais vous paraissez souffrante… qu’avez-vous ?
Madame de Blossac . Émotion vraie.
Moi !… rien.
Le Maréchal.
Vous avez les mains glacées.
Madame de Blossac.
Je n’ai rien, vous dis-je.
Le Maréchal à part.
Des Tourbières aurait-il dit vrai ?
Madame de Blossac.
Vous aurez beaucoup de monde ce soir ?
Le Maréchal.
Ce soir, oui… mais pour dîner nous n’attendons plus que M. de Renneville. Je vais vous présenter son fils.
Madame de Blossac.
Non, tout à l’heure. (Lui montrant Hector et Jeanne assis à côté l’un de l’autre.) Ne les troublez pas.
Le Maréchal.
Vous avez raison ; ils sont charmants !
Madame de Blossac.
Ils font plaisir à regarder… Est-ce qu’ils s’aiment déjà ?
Le Maréchal.
Oui certes. Jeanne est si jolie !… Hector en est fou.
Madame de Blossac à part, regardant autour d’elle.
M. de Renneville se fait attendre.
Jeanne à Hector, de l’autre côte de la scène.
Elle vaut mieux que vous.
Hector.
Faisons la paix, donnez-moi la main. (Jeanne tend sa main et puis la retire.) Coquette !