Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/291

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Madame de Blossac.

Mais enfin que prétendez-vous ?

M. de Saint-Iriex.

Je connais mon devoir, et je sais ce qu’il me reste à faire !

(Il sort.)

Scène XVI.

MADAME COURTIN, MADAME DUVERNOIS, MADAME DE BLOSSAC, DES TOURBIÈRES.
Madame Duvernois.

Quel scandale ! à seize ans avoir déjà des intrigues !

Madame Courtin.

Ah ! c’est le fruit de l’éducation nouvelle.

Des Tourbières.

En effet, cela ne s’était jamais vu ! (Bas à madame de Blossac avec malice.) Imprudente ! vous avez raconté cette aventure devant ce vieillard, et il est l’ami du marquis de Renneville !

Madame de Blossac.

Ah ! je suis désolée…

Des Tourbières à part.

Elle le savait ! (Haut.) Mais cette histoire ?…

Madame de Blossac.

Elle est vraie.

Des Tourbières.

Non, c’est une calomnie.

Madame de Blossac.

Bientôt tout vous sera révélé. L’histoire est vraie.

Des Tourbières.

Vraie ?… Je ne l’aurais pas cru…

Madame de Blossac.

Comment ?

Des Tourbières.

Vous avez du bonheur !

FIN DU PREMIER ACTE.