Un instant, madame… un instant… Je voudrais…
Voici la réponse du médecin ; il consent à donner ses soins à nos pauvres malades.
Des propos sur mademoiselle de Clairmont !… (À part.) Oh ! mais ceci me regarde. (Haut.) Et de quelle nature ?
Une histoire impossible. — Voilà, monsieur le président, une demande d’admission : une pauvre femme du faubourg du Roule désire faire entrer son fils…
Il n’a pas les conditions voulues.
Il n’est pas épileptique ?
Il a seulement un tic nerveux.
Allons, madame Duvernois, il faut être indulgente.
Fermons les yeux. (À part.) Une œuvre de charité saupoudrée de calomnie, cela devient piquant.
On prête des aventures à mademoiselle de Clairmont ?
Des aventures, non… une seule, et c’était bien assez. Quand on me parlait de ces choses-là, moi, qui la connais, j’étais indignée !
Les personnes que nous croyons connaître sont souvent celles qui se cachent le plus de nous ; et si cette demoiselle a des intrigues, certes, ce n’est pas vous, ce n’est pas madame de Blossac qu’elle choisira pour confidente.
Non certainement.
Non, mais elle n’a rien à confier… je répondrais d’elle. Et vous voyez que les odieuses calomnies dont on a voulu flétrir son nom ne lui ont fait aucun tort, puisque tout cela