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M. de Saint-Iriex.

Bien, monsieur des Tourbières !

Des Tourbières.

Mesdames, vous ne tous intéressez qu’aux épileptiques… c’est de la partialité.


Scène XV.

DES TOURBIÈRES, MADAME DE BLOSSAC, M. DE SAINT-IRIEX, MADAME DUVERNOIS, MADAME COURTIN.
Des Tourbières bas à madame de Blossac qui vient de rentrer.

Je n’ai plus rien à vous apprendre ?

Madame de Blossac bas.

Non.

Des Tourbières bas.

C’est elle qu’il va épouser ?

Madame de Blossac sans lui répondre, à haute voix.

Qu’elle est charmante, mademoiselle de Clairmont, n’est-ce pas ?

M. de Saint-Iriex.

Elle est jolie.

Madame de Blossac.

Jolie, ce n’est rien.

Des Tourbières en descendant un peu la scène.

Ce qui plaît en elle, c’est cette naïveté, cet air d’innocence si naturel !

Madame de Blossac.

Sa vue seule suffit pour désarmer, pour confondre les méchants. Oh ! je suis bien aise qu’on la marie ! Tous ces vilains bruits vont tomber.

Madame Duvernois.

Des bruits ?

Madame de Blossac.

Des propos absurdes !

Madame Duvernois.

Des propos ?

(Madame Duvernois et madame Courtin vont à la table, à gauche.)
Madame de Blossac.

Ces dames ont sans doute terminé leur examen ? Nous pouvons, monsieur le président, nous occuper de notre œuvre.