Le mariage de ma fille… Il a voulu que je vinsse moi-même vous l’annoncer.
Elle se marie déjà ! mais c’est une enfant…
Je vais avoir seize ans !
Mon futur gendre doit dîner avec nous. Je suis certaine qu’il vous plaira ; quoique jeune, c’est un homme sérieux. Peut-être même avez-vous déjà entendu parler de lui… c’est M. de Renneville
M. de Renneville !… Lequel ? j’en connais un.
Hector de Renneville… Il y en a deux… Lequel est le vôtre ?
Hector !… oui, c’est bien cela !… c’est le mien.
Ah ! vous le connaissez ?
Et vous ne m’apprenez rien en me disant que c’est un des jeunes gens les plus distingués de Paris… et puis c’est un très-bon parti ! Que je suis joyeuse de cette bonne nouvelle ! Vous ferez au maréchal tous mes compliments… (Lui tendant la main.) et vous, acceptez-les aussi… Cette chère Jeanne !
Eh bien ! madame de Clairmont, vous nous tenez toujours rigueur ? Vous qui quêtez pour l’œuvre des Crèches, pour toutes les bonnes œuvres fondées à Paris, vous refusez de participer à la nôtre ?
Je n’y crois pas, à la vôtre. Monsieur de Saint-Iriex, il n’y a rien de plus dangereux au monde que les idées fausses : elles font tort aux idées justes.