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Scène XII.

MADAME BERTHOLLET, MADAME DUVERNOIS, MADAME COURTIN, M. DE SAINT-IRIEX, MADAME DE BLOSSAC, LA COMTESSE, JEANNE.
M. de Saint-Iriex.

Ah ! deux dames de notre œuvre… (Aux dames.) Toujours exactes, mesdames !

(Madame de Blossac vient recevoir les deux dames, puis retourne près de la comtesse et s’assied à côté d’elle sur une chaise. Madame Duvernois et madame Courtin vont à la table, à gauche.)
Madame Berthollet annonçant.

M. des Tourbières.

M. de Saint-Iriex.

Et notre trésorier !


Scène XIII.

Les mêmes, DES TOURBIÈRES.
(Costume simple, tenue sévère, démarche empesée, le ton sentencieux d’un sot qui pèse ses paroles.)
Des Tourbières aux deux dames qui le saluent.

Ne prenez pas garde à moi, mesdames, de grâce !… (À part.) Attention ! mesurons mon discours et soyons à mon rôle de vertueux imbécile. (Haut à madame de Blossac.) Hier, vous étiez bien souffrante, madame… Êtes-vous plus satisfaite de votre santé aujourd’hui ? J’avais le projet de venir savoir plus tôt de vos nouvelles, mais il m’a été impossible de l’effectuer.

Madame de Blossac.

Je suis mieux, je vous remercie.

Des Tourbières.

Prenez-y garde, madame de Blossac ! à force de mortifications, vous vous rendrez malade… Je vous le dis toujours… c’est grave !… Il ne faut pas jouer avec les mortifications. (À la comtesse.) M. le maréchal ?…

La Comtesse.

Il vous attend ce soir. Il a quelque chose à vous dire.

(Elle cause avec madame de Blossac.)
Des Tourbières.

Quelque chose à me raconter, sans doute.