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Scène X.

MADAME DE BLOSSAC, M. DE SAINT-IRIEX.
M. de Saint-Iriex.

Toujours charitable ! c’est une fortune pour lui que ce soin touchant… (Il regarde le petit uniforme avec attendrissement.) Vous êtes un ange !

Madame de Blossac.

Ne parlons pas de cela. Voyons, monsieur le président, parlons de notre œuvre… sera-t-elle adoptée par l’administration ?

M. de Saint-Iriex.

J’en doute. Il nous faudrait pour cela la protection d’un personnage en crédit. (Finement.) Le maréchal d’Estigny, par exemple…

Madame Berthollet annonçant.

Madame la comtesse et mademoiselle de Clairmont.

Madame de Blossac avec dignité.

Voici sa nièce, adressez-vous à elle.


Scène XI.

MADAME BERTHOLLET, JEANNE, LA COMTESSE, MADAME DE BLOSSAC, M. DE SAINT-IRIEX.
Madame de Blossac allant au-devant de la comtesse.

C’est un honneur bien inattendu pour moi que la visite de madame de Clairmont.

La Comtesse.

Il ne faut pas m’en savoir gré… je viens par ordre… c’est mon oncle qui m’envoie… Il veut absolument vous voir aujourd’hui.

Madame de Blossac.

Et pourquoi ?

Madame Berthollet annonçant.

Madame Duvernois… Madame Courtin.

La Comtesse confidentiellement.

Pour une raison que nous vous dirons tout à l’heure… quand vous aurez moins de monde.

(Madame de Blossac conduit la comtesse et Jeanne au canapé, sur lequel elles s’asseyent.)