Quelle différence avec cette madame de Clairmont !
Madame de Clairmont fait beaucoup de bien aussi. Elle a son mérite… c’est un autre genre… un esprit moins sérieux.
Vous êtes bon ! C’est une évaporée, une mondaine ! Si c’est la piété le matin, c’est le scandale le soir ; tandis que madame de Blossac, c’est la vertu à toutes les heures. On ne voit venir chez elle que des hommes graves… tous hommes mûrs et simples comme vous, monsieur de Saint-Iriex, et incapables de tourner la tête à une femme.
On dit que le maréchal d’Estigny aurait quelque idée de l’épouser. Cela serait excellent pour notre œuvre… madame la maréchale présidente !
Il pourrait bien se vanter d’avoir pour femme la vertu même !… Mais la voici.
Scène IX.
Monsieur de Saint-Iriex…
Madame…
Ah ! j’oubliais… Voici, madame, le petit uniforme.
Le petit uniforme ?…
Oui, un habit pour le singe du petit Savoyard… J’ai cousu les boutons.
C’est bien, ma chère madame Berthollet, laissez-le là ; il va venir, je le lui donnerai… merci.