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LETTRES PARISIENNES (1848).

voie ce feuilleton, vieilli, mutilé, n’ayant plus ni sens ni à-propos. Le publier ainsi, certes, c’est de la modestie ; c’est de la méchanceté peut-être, car il n’est pas une de nos épigrammes qui vaille ces singulières réticences. On a effacé tous les traits un peu piquants, on a supprimé toutes les idées un peu généreuses… Est-ce donc bien la France, ce pays où il n’est même plus permis d’essayer d’avoir de l’esprit et du courage ?