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IX. Pourquoi le sens intérieur, ébranlé par les sens extérieurs, ne donne-t-il pas toujours à l’animal un mouvement incertain ?

X. Pourquoi les sens relatifs à l’apétit ont-ils seuls la propriété de déterminer ses mouvemens ?

XI. Que signifient ces mots instinct, apétit ? suffit-il de les prononcer pour rendre raison des choses ?

XII. Comment l’odorat, ébranlé par les émanations du lait, montre-t-il le lieu de la nouriture à l’animal qui vient de naître ? quel raport y a-t-il entre cet ébranlement qui est dans l’animal et le lieu où est la nouriture ? quel guide fait si sûrement franchir ce passage ?

XIII. Peut-on dire que parce que l’odorat est en nous plus obtus, il ne doit pas également instruire l’enfant nouveau né ?

XIV. De ce que les organes sont moins obtus, s’ensuit-il autre chose, sinon que les ébranlemens du sens intérieur sont plus vifs ? et [468] parce qu’ils sont plus vifs, est-ce une raison pour qu’ils indiquent le lieu des objets ?