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Chap. ii. — De la force des conjectures.
Page 170.

Utilité des conjectures. Excès à éviter. Il faut quelquefois faire des conjectures pour arriver à l’évidence. Quel est le plus faible degré de conjecture. Usage qu’on en doit faire. Second degré de conjecture. Sur quoi il est fondé. Combien il est peu sur. Erreurs où il fait tomber. Comment il acquiert de la certitude. Les conjectures ne sont pas des vérités ; mais elles doivent ouvrir le chemin à la vérité. L’histoire est le véritable champ des conjectures.

Chap. iii. — De l’analogie.
Page 177.

L’analogie a différens degrés de certitude. Analogie ^es effets à la cause, et de la cause aux effets. Exemple où l’analogie prouve que la force se meut sur elle-même et autour du soleil. Analogies qui viennent à l’appui. Analogie qui n’est fondée que sur des rapports de ressemblance. Analogie fondée sur le rapport à la fin. Elle prouve que les planètes sont habitées. Elle ne prouve pas de même que les comètes le sont. Exemple où les différens degrés d’analogie sont rendus sensibles.

LIVRE CINQUIÈME.
Du concours des conjectures et de l’analogie avec l’évidence de fait et l’évidence de raison, ou par quelle suite de conjectures, d’observations, d’analogies et de raisonnemens on a découvert le mouvement de la terre, sa figure, son orbite, etc.
Page 187
Combien les hommes sont portés à raisonner par préjugés.
Chap. Ier. — Premières tentatives sur la figure de la terre.
Page 188.

Comme la terre paraît immobile, elle parait une surface plate. Comment on a jugé que sa surface est convexe dans la direction du levant au couchant. Comment au-dessus de cette