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Je veux bien que les Saisons m’usent.
À Toi, Nature ! je me rends,
Et ma faim et toute ma soif ;
Et s’il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m’illusionne :
C’est rire aux parents qu’au soleil ;
Mais moi je ne veux rire à rien
Et libre soit cette infortune.