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Si mon mal se résigne,
Si jamais j’ai quelque or,
Choisirai-je le Nord
Ou le Pays des Vignes ?…
— Ah ! songer est indigne,

Puisque c’est pure perte !
Et si je redeviens
Le voyageur ancien,
Jamais l’auberge verte
Ne peut bien m’être ouverte.


v

CONCLUSION



Les pigeons qui tremblent dans la prairie,
Le gibier qui court et qui voit la nuit,
Les bêtes des eaux, la bête asservie,
Les derniers papillons !… ont soif aussi.

Mais fondre où fond ce nuage sans guide,
— Oh ! favorisé de ce qui est frais !
Expirer en ces violettes humides
Dont les aurores chargent ces forêts !