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L’INCONNUE



Elle vient se cacher avec les hirondelles,
Dont le vol fuit les feux d’un soleil africain,
Tous les jours, en juillet, sous l’ombre des tonnelles,
À midi, quand il fait trop chaud dans le jardin.


Triste quand elle passe, elle revient joyeuse.
Je l’ai surprise, un jour, assise sur un banc,
Seule, le pied caché dans la mousse amoureuse.
Et les yeux suspendus aux feuillets d’un roman.